Élève d’Andrew Taylor Still, cet ostéopathe a joué un rôle fondamental dans l’étude des mouvements corporels. Pionnier de l’approche crânio-fasciale, William Garner SUTHERLAND ne se destinait pas à la carrière médicale.

Né en 1873 en Amérique, il commence sa vie professionnelle comme apprenti dans un atelier d’imprimerie, puis devient journaliste. Il entend parler pour la première fois de l’ostéopathie en 1897 : les descriptions lui semblent si contradictoires, et littéralement incroyables, qu’il décide de vérifier ce qu’il en est de ses propres yeux. Il se rend dans le Missouri, au collège de Kirskville — le premier établissement dédié à l’ostéopathie, fondé par Andrew Taylor Still en 1892. Il est si impressionné, tant par le nombre de patients affluant de toute l’Amérique que par les résultats obtenus, qu’il décide de devenir ostéopathe.

Il commence sa formation en 1898 et reçoit son diplôme des mains de Still en 1900. C’est au cours de ses études qu’il a une intuition : il pressent l’existence d’un mouvement unifiant les os du crâne et ayant un impact sur l’ensemble du corps.

Une vingtaine d’années lui seront nécessaires pour comprendre ce mécanisme. En 1939, il finit par publier une monographie : The cranial bowl, évoquant sa théorie. L’ouvrage ne suscite que peu d’intérêt chez les spécialistes de l’époque et ne rencontre pas le succès escompté.Néanmoins, Sutherland poursuit ses recherches et jette peu à peu les bases de «l‘ostéopathie crânienne » : cette approche se fonde sur la reconnaissance de la mobilité microscopique de toute structure vivante, notamment dans la région du crâne. Elle met l’accent sur la puissance interne du système plutôt que sur l’application de forces externes.

S’il a toujours déclaré que l’essentiel de sa théorie lui venait de StillSutherland a néanmoins été le premier à détailler de façon aussi précise le caractère rythmique du fonctionnement corporel. En focalisant sur le crâne, il comprend notamment que de micro mouvements ondulatoires persistent, même après la fusion des os, vers l’âge de sept ans, et la fin de la croissance à l’adolescence. Sutherland suppose que ce mouvement, qu’il aura appelé « Mécanisme respiratoire primaire »,  est présent dans tous les tissus du corps et assure une continuité fonctionnelle entre les différents niveaux de la structure, notamment entre la tête et le bassin.

Vos ostéopathes de Kapostéo à LattesCastries et Mauguio pourront vous renseigner sur l’ostéopathie crânienne.

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